Il fait des crêpes depuis près de vingt ans, et vient de s’installer de façon originale dans le pays de Lorient (Morbihan).
Beurre Sucre dans le ouest france
Ludovic Calohard, 35 ans, ne passe pas inaperçu avec son triporteur Beurre-Sucre, qu’il déplace sur un rayon de 15 km autour de Lorient (Morbihan). « Avec ma compagne et mes deux enfants, nous sommes lanestériens depuis 2010, avec une interruption guyanaise de trois années. Je suis originaire de Lizio, où j’y ai tourné mes premières crêpes et galettes lorsque j’avais 17 ans et que je travaillais les week-ends et vacances scolaires pour le restaurant-traiteur-crêperie Le Glaneur . Le propriétaire, Raymond Nizan, m’a initié et m’a permis à l’époque d’y effectuer une saison estivale en tant que crêpier. Avec mon premier salaire, j’ai acheté alors ma première billig Krampouz, qui ne m’a pas quitté depuis 2002. J’ai toujours fait des crêpes en amateur depuis. »
Il a quitté le secteur de la petite enfance pour vivre sa passion
Après avoir travaillé dix ans dans le secteur de la petite enfance en tant qu’éducateur de jeunes enfants, il a souhaité retrouver le plaisir de travailler en crêperie, et a obtenu le titre de crêpier en mars 2020. « Pendant cette formation, j’ai effectué deux stages, l’un à la crêperie à emporter Le petit coin crêpes, à Lanester, et le second à la crêperie La Rozell, à Lorient. Ces deux stages et la formation m’ont conforté dans mon choix de reconversion en tant que crêpier. J’avais trouvé du travail dans une crêperie, mais rien n’a pu se faire à cause du confinement. J’ai donc choisi l’option de monter mon projet et ma micro-entreprise avec Beurre-Sucre . »
Un concept Nantais
Ludovic a découvert Beurre-Sucre sur les réseaux sociaux Nantais, et s’est alors mis en relation avec Jonathan Hervé, le crêpier créateur du concept triporteur crêperie. Il se trouve qu’il cessait son activité, et lui a vendu son dernier triporteur Beurre Sucre en juin 2020. « Le vélo-triporteur peut s’installer sur toutes les places publiques, avec l’autorisation des mairies ou de la préfecture concernée, sur des places privées (parking d’entreprises, de magasins), et chez des particuliers. Travaillant seul, je peux répondre également à des petites manifestations locales pour les associations, des repas de famille, des Ehpad, des comités d’entreprise, des anniversaires, des collectivités, en travaillant sur devis. »
Il fait travailler les producteurs locaux
Le jeune crêpier souhaite faire confiance aux producteurs du pays de Lorient, en choisissant sa farine à Cléguer, au Moulin de Restaudran. Le jus de pommes vient de Kermabo, à Guidel, la charcuterie, des Saveurs paysannes à Lanester, et les œufs bios viennent de chez Ty T’Oeuf, à Kervignac. « Il est important pour moi de promouvoir l’économie et les bons produits locaux, et, dans une démarche zéro déchet, les personnes peuvent venir avec leur assiette ou contenant, pour y déguster leurs crêpes. »
Où le trouver ?
Pour débuter son activité, Ludovic Calohard communique principalement sur les réseaux sociaux. Son planning va s’ajuster sur les semaines à venir pour être fixe à la rentrée de septembre. « J’indique sur Facebook où je me trouve, mais il ne faut pas hésiter à me contacter par message. Pour l’instant, je peux m’installer sur les parkings de M. Bricolage et d’Intersport de Lanester, au Parc du Plessis, au bord du Scorff et au Moulin du Plessis, où pour ces trois derniers, la mairie de Lanester a pris un arrêté à titre expérimental jusqu’à fin septembre. »